Dans un coin [L]

Mark traversa la cuuisine en soupirant. Il avait pas sommeil. La petite dormait comme une bûche et Jill' était sortie résultat. La maison était vide et il pouvait avoir la paix trente seconde pour étudier. Il alla s'écraser dans la bibliothèque. Anciennement le domaine de son père, il était maintenant son lieu d'étude de prédilection. Il était facile de s'installer par terre ses livres et surveillés la petite en même temps. Cependant ce soir, il était seul et en profiterait pour se concentrer pour de vrai. Sans distraction ambiante, il fut très rapidement plongé dans sa révision pour son exam de pathologie qui avait lieu le lendemain.

Ce n'est que bien plus tard que le bruit de la porte d'entrée le fit sortir le nez de ses livres. Qui venait de rentrer? Jill' avait dit de pas l'attendre. Lena était sortit avec les Thompson. Ce ne pouvait être que Tom Pouce qui lui faisait l'honneur de sa présence. C'est à peine s'il le voyait!! Ça croire que le manoir ne lui servait que de refuge pour la nuit. En plus, d'être trop souvent gelé au goût de Mark. Bon, c'était peut-être le médecin en lui qui disait ça, mais il y avait une époque ou il faisait exactement ce que Thomas faisait présentement. Il se leva et descendit au rez-de-chaussée. Ça faisait un moment qu'il voulait parler à son frère. Pas pour dire un tas de chose inutile comme leur père était un expert, mais plutôt pour savoir comment il allait. Et puis, il n'était le genre à réprimander ou quoi que ce soit. Trop souvent, il avait enduré l'authorité de patriarche Leblanc pour devenir comme lui et faire subir la même chose à son frère. Il entendit des pas furtif à l'étage et décida d'attendre. Il n'avait pas prévu que son frère descenderait dans le passage cependant. Ça n'aurait pas du le surprendre pourtant. Combien de fois il avait été couché dans la salle de réunion pour avoir la paix? Il entendit la lourde porte qui menait au passage se refermer bruillamment.

Cette fois Thomas ne pourrait pas lui échapper. Mark attendit tout de même que le café qu'il s',était préparé soit prêt avant de descendre à son tour dans le passage. Ça faisait un éternité qu'il n'était pas venu ici. Il se rappela soudainement la traverser du passage la nuit pour se rendre en douce au Manoir Léger, les rencontres dans la salle de Réunion avec Jenny. C'était du passé évidemment, mais ça restait de très bon souvenir. En fait, il se refusait à accorder à ces souvenirs trop d'importance. Arrivé à la salle de Réunion, il se frappa à une porte vérrouillé. Ça ne fit que le mettre en colère. Il frappa à grand coup pour que Thomas l'entende.

-Ouvre cette foutu porte, cria-t-il.

La porte fint par s'ouvrit à son grand soulagement.

-Qu'est ce que tu foutais bon sens?

Il se mit à regarder autour de lui. Rien n'avait changer depuis la dernière fois qu'il était venu. Sauf peut-être le coin ou son frère s'était installé avec son sleeping bag. Il remarqua la seringue utilisé en soupirant. Il s'était promis de ne pas lui faire de sermon.

-Oublie pas de ramasser la seringue quand t'aurais finis, dit-il simplement en s'appuyant sur la chambranle de la porte.

Son frère était bizarre et se n'était pas que le buzz qui devait faire son effet. Il semblait avoir mal.

-Ça va?

( J'aurais fais mieux mais je dois aller en cours )

Thomas avait mal. Oh oui très mal… admettons que personne n’aimerait avoir une seringue plus de cinq minutes dans le bras. Elle avait cassée tellement près de son bras qu’il était tout simplement incapable de la retirer lui-même. Avec une pince à épiler il aurait réussit, mais bon… En entendant une voix, il se sentit à la fois soulager et à la fois sur les nerfs. Son frère… s’il entrait, ils n’auraient sans doute pas le choix d’avoir une discussion ensemble et il n’en avait pas envie du tout. Il se rappelait encore la dernière discussion qu’il avait eut avec ses parents avant que ceux-ci meurt… ça s’était terminé par un beau « Allez vous faire foutre! » de la part de Tomy Boy. En plus de cela, son grand frère n’était pas le genre de garçon à se promener avec une pince à épiler sur lui si vous voyez ce que je veux dire.

- Ouvre cette foutue porte!

Pas qu’il ne voulait pas quoique oui un peu quand même mais il ne pouvait pas. Son bras lui faisait bien trop mal pour qu’il se lève et qu’il aille lui ouvrir la porte! Cependant Thomas n’eut pas à attendre longtemps car la grosse porte s’ouvrit. Elle n’était peut-être pas verrouiller dans le fond… sans doute ce que Mark croyait vu les habitudes de son petit frère. En regardant légèrement la tête, Thomas le regarda d’un air de bœuf – son expression faciale habituelle dans le fond – mais c’était également dû au buzz.

- Qu’est-ce que tu foutais bon sang?

Qu’est-ce qu’il foutait? Suffit de baisser la tête et tu allais le savoir le frère! Ce qu’il s’apprêta à faire quand même parce que son frère remarqua ce qu’il y avait sur le sol. Oui la seringue cassée. En entendant son frère lui dire quoi faire, il haussa les yeux au plafond. Ça n’était pas la première fois que Leblanc deuxième du nom se droguait par injection alors il y avait bien des chances qu’il commence à savoir quoi faire non? Il n’avait pas besoin d’un remplacent pour jouer le rôle de père. De un Mark était son frère et de deux, Thomas avait 20 ans! Il était assez vieux bon.

- N’oublie pas de ramasser la seringue quand t’aurais finis.

Pas de problème avec ça, il n’allait pas l’oublier c’était certain. Son frère lui demanda alors si ça allait. Tien il venait de voir qu’il semblait se tordre de douleur. Se mordillant la lèvre, Thomas leva la tête vers Mark qui le regardait. Le regardant avec ses deux yeux rougis, il haussa les épaules en regardant son bras qui s’était mis à trembler à cause de la douleur. Il prit une grande respiration avant de soupirer.

« Mark j’ai besoin de ton aide… l’aiguille… elle a brisée et elle est encore dans mon bras. Elle a cassée trop bas je ne peux pas l’enlever. »

« Mark j’ai besoin de ton aide… l’aiguille… elle a brisée et elle est encore dans mon bras. Elle a cassée trop bas je ne peux pas l’enlever. »

Ok, c'était plus sérieux qu'il ne pensait. Il quitta l'embrasure de la porte pour entrer dans la pièce et s'accroupir près de Thomas. Il prit délicatement son bras et regarda une seconde.

-T'as vraiment mal fait ton coup!!

Il prit la seringue sur le sol et la regarda. Il savait très bien qu'elle longueur elle était en temps normal, donc il put savoir à peu près qu'elle longueur de s'était pris dans le bras de son petit frère. Sans ajouter un mot, il sortit de la salle et reprit le passage direction le Manoir Leblanc. Cette fois il ne prit pas son temps, sans pour autant courir. Il connaissait les risques auquelle s'était éxposé Thomas, mais ce dernier méritait bien d'apprendre la leçon. À partir de maintenant, il ferait probablement beaucoup plus attention quand il se piquait. Ce qui en soit était déjà une bonne chose. Il monta à l'étage pour fouiller dans la pharmacie de Jill' et dans ses tiroirs. C'était incroyable le nombre de truc inutile qu'une femme pouvait garder dans sa salle de bain. C'était décourageant, mais pour une fois ce brick à brack lui sera utile. Il finit par trouvé ce qu'il cherchait. Il prit le chemin de retour en soupirant. Arrivé à la salle de Réunion, il alla s'asseoir en face de son frère, le sourcil froncé et la mine sérieuse. Il lui fallut trente secondes pour enlever le reste de l'aiguille. Il prit la bouteille de peroxyde et désinfecta la plaie en surface. Malheureusement, ça n'éliminait pas les risques d'infection. L'aiguille était resté longtemps dans son bras.

-Si tu te sens mal... Fièvreux, étourdissement. Tu le dis, ok? Anyway, même si tu le dis pas je vais le voir, donc aussi bien que tu le dises.

il n'aurait jamais pensé que son premier patient serait son frère. En fait, il rêvait d'une bataille entre Anglais et Français bien sanglante. Une salle d'urgence pleine de jeune con auquel il aurait pu faire la morale sans se gêner. Il savait très bien qu'il ne pouvait pas faire la même avec Thomas. Il se ressemblait trop pour ne pas qu'il réagisse comme lui aurait réagit. Comme il avait réagit lui même la dernière fois qu'il s'était engueuler avec son père. Il était partit avec l'intention de ne plus revenir. D'après ce que Lena lui avait raconté Thomas lui partait pour revenir au bout d'une semaine. Ce qui n'avait même pas étonner Mark quand elle lui en avait parler. Il se demandait ou il allait cependant. Lui aller dans la montagne et souvent il n'était pas seul. Jenny venait le rejoindre pour essayer de le calmer. C'était grâce à elle qu'il revenait au bout de quelques jours seulement, parce que sinon il serait rester dans son refuge bien plus longtemps. Il avait beau détesté l'attitude qu'elle avait maintenant envers lui, il ne pouvait pas vraiment lui en tenir rigueur. Il était partit sans l'avertir et il était revenu marier et papa.

Il se releva pour aller chercher sa tasse de café qu'il avait abandonné sur la table plutôt. Il en prit une gorgée et grimaça. Du café refroidit, ça n'avait jamais été sa tasse de thé [Pas de commentaire!! XD]

-Bon... Je crois que je suis plus indispensable ici.

Il se retourna, traversa l'entrée sans plus, mais il fit vol de face à dernière seconde.

Il se devait d'être clair avec son frère. Autant pour qu'il arrête de le fuir que pour que la famille soit à nouveau réunit. En fait, il savait pourquoi Thomas l'évitait et il comprenait partiellement son raisonnement. Ce qui lui échappait était comment son frère le connaissait mal pour seulement pensé qu'il passerait son temps à lui faire la morale. Il était majeur. Il pouvait faire ce qu'il voulait, même si Mark n'était pas d'accord avec ses agissement. Et puis, il avait déjà un enfant à élevé, il n'avait pas besoin d'un deuxième.

-Au fait, je suis pas p'pa. Donc pas besoin de me fuir.

« Je me suis pris un sacré frisson… j’ai fais un mouvement brusque et elle a brisée… je n’ai pas fais exprès. »

Mark se contenta d’hocher la tête en regardant la blessure. L’aiguille ne donnerait pas trop de problème avec une simple pince. C’est le fait qu’une infection pouvait très bien se produire avec le temps que l’aiguille avait passé dans le bras de son frère.

De retour dans la salle, il soupira. Son frère était maintenant complètement sous l’effet de l’injection. Un sourire niais, l’expression space par excellence. Son petit frère était un peu loin maintenant.

Il fit ce qu’il avait à faire en un temps record, se réjouissant intérieurement de la panique qu’il pouvait lire sur le visage de son frère. Il le vit fermer les yeux comme s’il s’apprêtait à lui arracher le bras. En fait, Mark pouvait gager que Thomas n’avait quasiment rien sentit quand il avait retiré l’aiguille. À peine un petit pincement, il paniquait pour rien.

Il lui fit les recommandations d’usage et se rendit compte que pendant une seconde, il agissait plus comme un médecin que comme un frère, mais la réplique de Thomas le ramena à sa réalité familial.

« Pour les étourdissements je ne crois pas que l’on puisse s’y fier. »

-En effet, mais bon tu comprends le principe !! dit-il en regardant son frère. Man !! Ça fait tellement longtemps que j’ai pas eu une injection.

Il savait très bien que la bonne humeur de son frère n’était du qu’à la drogue qui lui courait présentement dans les veines. Il ne l’oubliait pas et les paroles de Thomas ne lui laissaient pas l’oublier non plus. Il était gelé. Il n’avait pas toute sa tête. Il était préférable de le laisser dégelé et de reparler plus tard, parce que pour l’instant il ne dirait rien de très intéréssant !! Ou du moins rien de sensé.

« Bah oui t’es papa… mais pas de moi c’est tout Mark. Et puis c’est pas parce que c’est toi que je te fuis, comprend-le. »

-Oui, je suis papa. C’est justement pour ça que je voudrais éviter de devoir t’assommé et t’attacher sur une chaise pour te parler…Si ce n’est pas moi, c’est quoi ? Je peux pas comprends si tu me dis rien !!

Son frère l’exaspérait comme toujours. Il avait l’impression de retourné six derrière avant qu’il parte pour Dublin. Le petit frère avait toujours eu le don de lui mettre les nerfs en boule. Ce que de toute évidence il faisait encore.

« En tout cas t’as une fille magnifique… digne des Leblanc. »

-Qu’est ce que ça veut dire être digne des Leblanc ? Faire comme nous trois on été élever à faire !! C'est-à-dire jouer les agents de la paix dans une guerre qui ne s’arrêtera jamais. Devoir supporter les regards méprisants de tout le monde dès qu’ils apprennent ton nom de famille. Est-ce que c’est ça ? Parce que si c’est ça pas sur que je suis digne des Leblanc !!

« Les parents seraient fiers de voir ce que tu es devenu. »

-Pas si sur de ça moi !!

Mark haussa un sourcil en voyant son frère rigoler. Ok, là il était vraiment sous l’effet de la drogue.
Son petit frère n’était de toute évidence pas au courant des problèmes qu’il avait eu ici avant de parler. Étonnant que pour une fois leur père et tenu sa promesse et n’ait rien dit à personne. Son départ en Irlande n’avait pas arrangé les choses. Sans son père pour surveillé ses moindres gestes il commença à consommer de plus en plus. C’était Jill’ qui lui avait ouvert les yeux. À partir de ce soir là, il n’avait plus jamais repris quoique ce soit.

« Bah sers toi si c’est ce que tu veux. »

-Non, merci, Tom Pouce !! J’ai rien retouché depuis quatre ans je vais pas recommencer aujourd’hui.

Ce qui était vrai à cent pourcent. Et puis, il était mieux sans tout ça, il le savait. Il n’avait plus à partir au beau milieu de la nuit pour avoir son fix. Il n’avait plus à fuir la maison quand il était gelé. Il n’avait plus à faire ce que son frère faisait présentement. Et puis comme son frère venait de mettre un point d’honneur à lui rappeler, il était papa maintenant. Il ne pouvait plu faire des conneries comme il le faisait auparavant. Il n’avait pas vraiment la choix maintenant qu’il était père et avait certaine responsabilité à respecter.

« C’est tout… Tout le monde en général. Je ne te fuis pas plus que Lena, ni moins que qui tu voudras. »


-Si tu le dis.

Il ne croyait Thomas qu’à moitié. Et puis, il devait faire comprendre à son frère qu’ils devaient se serrer les coudes. Depuis toujours les quatre familles fondatrices avaient été proches. Ils avaient intérêts à garder un œil les uns sur les autres. Déjà qu’en temps normal c’est une chose difficile, Thomas la rendait encore plus compliqué en passant son temps à fuir tout le monde.

-Donc Aby est l’exception qui confirme la règle.

Il savait très bien que son frère adorait la jeune Parker. Mark connaissait un peu mieux le grand frère de celle-ci, Alexander. Il était un peu plus de son âge qu’Abygail et Karen qui était la plus jeune de tout le groupe. N’empêche qu’il était quand même le plus vieux et se sentait responsable des autres autant qu’il se sentait responsable de Thomas et Lena. Il les voyait tous comme ses petits frères et sœurs. En tout ça faisait onze petits frères et sœurs, ça sans compter qu’il avait sa femme et sa petite fille. Parfois il se demandait qu’est ce qu’il foutait à Acadia. Il pourrait être à Dublin présentement. Vivre une bonne vie avec sa fille et sa femme. Au pire, Lena aurait pu venir habiter là-bas pour quelques années. Puis elle aurait pu revenir si ça lui chantait. Mais personnellement il commençait vraiment à se poser des questions sur le pourquoi il était revenu ici.

« T’énerve pas merde. Je voulais dire qu’elle était jolie comme les gens de la famille. Si tu ne prends pas les compliments tant pis je n’essaierai plus d’être gentil. Je peux faire comme si je te détestais si c’est ce que tu préfère putain… »

Il secoua la tête en soupirant. Son frère ne réussirait jamais à comprendre son point de vue. Et puis « jolie comme les gens de la famille » :suspect : Zoey ressemblait à Jill comme deux gouttes d’eau. Ce qui était en quelque sorte tout le contraire des traits familial de la famille Leblanc.

-Fais comme si j’avais rien dit, lâcha-t-il d’un ton bougon qui prouvait la ressemblance en lui et Zoey.

« Tant pis j’en aurai plus pour moi ! »

-Enjoy ma part !!

Que pouvait-il dire d’autre ? Fait attention. Tu brises ton cerveau. Il pourrait se lancer dans un discours médical à plus finir, mais à quoi ça servirait. Le meilleur moyen pour que son frère arrête de se détruire était qu’il se rende compte lui-même de ses erreurs. Il n’accepterait pas que quelqu’un d’autre lui fasse la morale. D’où leur différent assez intense avec leur père de son vivant.

« Bah c’est ce que je faisais je crois. »

-Ce que tu fais toujours tu veux dire !!

Le sujet d’Abygail pour Thomas ressemblait un peu quand il parlait de Chris à Lena. Ce qui faisait naitre en lui une hilarité incontrôlable.

« L’exception de quoi?! La seule exception à quoique ce soit, il s’agit de la bande d’amis que je fréquente le soir et tu ne les connais pas. Aby je ne vais jamais la voir volontairement… Alors que ce soit clair, je ne sais pas à quoi tu penses, mais cesse d’y penser tout de suite. »

- Nahhh…Tu ne vas pas la voir. Ça ne veut pas dire que ne t’a pas un faible pour elle. Et puis je te connais !! Si je me serai planté t’aurai rit et rembarré au lieu de ça t’es sur la défensive.

Il essayait de son mieux de ne pas rire par respect pour les sentiments de son frère, mais il n’y pouvait rien. Il finit par reprendre son sérieux de peine et misère quand son frère fit allusion à la dignité des Leblanc. Voilà exactement ce qui pouvait que leur parents avaient compris qu’ils n’avaient pas élevé leur ainé de la même façon. Pour Thomas être digne signifiait totalement l’opposé apparemment de ce qu’on avait inculqué à Mark depuis son plus jeune âge. En fait, il préférait la signification que Thomas lui donnait, mais les principes parentaux étaient profondément ancré en lui.

« Ouais c’est ça, ça le vaut mieux de toute façon tu ne comprend jamais rien quand je te parle. Pourquoi tu penses que je m’en vais tout le temps quand t’arrive… »

- Ça prouve juste que nos parents nous ont élevé différemment.

[Désolé pour la petitesse du poste!! ]

«Avec plaisir. »

-On dirait que je viens de t'offrir ma part de gâteau, dit Mark en soupirant.

Il se posait des questions sur les motivations de son frère. Habituellement quelqu'un commençait à consommer parce que ça apportait une distraction intéréssante à ces problèmes. Rare les personnes qui ne le faisait que pour le plaisir. Qu'est ce que son frère cachait? Il aurait payer cher pour savoir ce qui le rendait si distant avec tout le monde. Il ne pouvait être aussi évasif sans raison.

« De quoi est-ce que tu parles là? Je dis toujours ça? »

-Laisse faire.

Ça valait pas la peine de lui expliquer son raisonnement. Il était trop gelé pour comprendre de toute façon.

« Tu ne me connais pas ok?! Tu ne sais rien de moi! »

-J'avoue que j'ai été partie longtemps, mais ça fait deux ans que je suis revenue!!! Je commence à te connaitre à nouveau.

Bon sens!! Ok, il était partit longtemps il lui concédait, mais quand même il était revenu depuis un moment. ce n'était pas comme s'il n'était revenu que depuis quelques semaines. Ça faisait deux ans!!

« Non, mais c’est quoi cette théorie à la con sur la façon des parents de nous élever?! On a eut droit au même traitement je te ferais remarquer. »

-Je suis qu'on vous a casser les oreilles avec le fait que vous êtes l'ainé. Que vous devez donner l'exemple, ne jamais commettre d'erreur et de protèger tout le monde. J'ai pas seulement un petit frère et une petite soeur Thomas. J'en ai onze. Six petites soeurs, cinq petits frères. Et ça la différence entre l'éducation que t'as reçu et la mienne!!!

« Ça ressemble un peu à ça. »

Répondit le plus jeune des deux garçons Leblanc. La drogue pouvait en effet être une espèce de gâteau pour lui. C’était bon – enfin il ne goûtait pas puisque c’était par intraveineuse – et il adorait la sensation que ça lui donnait. C’était comme une gâterie en fin de compte quoiqu’il ne se défonçait dans le but de se féliciter de quelque chose. Normalement quand il se défonçait, c’était parce que son corps en avait de besoin ou parce qu’il avait envie de se péter la face. Il aimait la sensation d’euphorie qui l’envahissait une fois qu’il était sous l’effet de la cocaïne. Tout était si simple dans ces moments là. Il pouvait tout à coup, oublier tous ses soucis.

« Ouais c’est ça. »

Vous ne pouvez pas savoir à quel point Thomas détestait qu’on lui dise de laisser faire. Quand on commençait à lui dire quelque chose, il aimait qu’on termine pour qu’il puisse comprendre. Il savait qu’il était défoncé et que ça n’était pas toujours simple de comprendre ou d’essayer de faire comprendre quelque chose à quelqu’un quand celle-ci était sous l’effet de la drogue sauf que même en état normal, il n’aurait sans doute même pas compris. Enfin peut importe il n’allait pas s’obstiner avec son frère pour qu’il lui dise une chose aussi banal et pas importante que celle-ci.

« C’est faux. Les parents ne m’ont jamais connu alors qu’ils ne sont jamais partit ou presque. Ce n’est pas au bout de deux ans que tu vas me connaître d’accord?! Ne crois pas tout savoir sur moi et de faire celui qui a tout vécu d’accord?! »

Ce qui l’énervait surtout aussi, c’était quand les gens plus vieux que soit disent savoir plus de choses sur un sujet que l’autre parce que apparemment en ce petit laps de temps de plus, ils ont pu vivre plus d’expériences que l’autre. Carrément stupide, ça ne veut absolument rien dire! Oui on lui avait cassé l’oreille à propos de l’aîné… L’aîné de Lena et des autres plus jeune.

« Pas pour l’aîné de tout le monde, mais pour Lena oui je peux te dire qu’on m’a achalé. Oh et puis dégage tu m’énerve. »

Dit le jeune homme en posant la main sur le torse de son frère pour le pousser de devant lui avant de partir à l’autre extrémité de la pièce pour prendre ses choses.

« Ça ressemble un peu à ça. »

-Sauf peut-être que ce n’est pas exactement une dose de sucre que tu t’injecte directement dans les veines, dit-il à voix basse.

Il était conscient des différents qui les opposaient et l’amertume de son frère face à son départ précipité de le surprenait pas le moins du monde. Il avait seulement espéré arranger les choses entre eux. Du moins un peu, ce qui de toute évidence ne se produirait pas dans cette vie.

« C’est faux. Les parents ne m’ont jamais connu alors qu’ils ne sont jamais partit ou presque. Ce n’est pas au bout de deux ans que tu vas me connaître d’accord?! Ne crois pas tout savoir sur moi et de faire celui qui a tout vécu d’accord?! »

Il avait envie d’assommé son frère présentement de lui remettre les yeux en face des trous. Leurs parents ne connaissaient aucuns d’entre eux !! Tout simplement parce qu’ils étaient trop occupé avec cette guerre pour porté attention à ce que leur enfants devenaient. Sauf peut-être quand il était question de discipline ou de la guerre. Là ils semblaient soudainement se souvenir qu’ils avaient trois enfants. Et puis qu’est ce que c’était ces affirmations bâtards ?? Il n’avait jamais prétendu tout savoir de lui. Il avait seulement souligné l’apparente attirance qu’avait Thomas pour Abby. Qui était aussi évidente que l’attirance que Lena avait pour Chris. Avoir tout vécu encore moins !! Ou Thomas allait chercher tout ça !! Son injection devait faire plus effet que Mark l’avait cru.

-C’est drôle comment tu sautes rapidement aux conclusions quand t’es gelé frérot !! Et puis pour ce qui est des vieux ils ne connaissaient aucuns d’entre nous comme ils auraient du nous connaitre. Ils étaient trop occupés à nous mettre la pression et faire la discipline pour voir ce qu’on était vraiment…Je l’ai déjà dit. Je ne suis pas comme P’pa.

« Pas pour l’aîné de tout le monde, mais pour Lena oui je peux te dire qu’on m’a achalé. Oh et puis dégage tu m’énerve. »

Mark le suivit de l’autre côté de la salle et l’obligea à lui faire face.

-Comment tu fais pour être aussi con ??

À bout de patience, il attrapa son frère par le collet.

-J’ai peut-être d’après toi aucune idée de qui t’es devenu, mais vient pas dire que t’a endurer la même chose que moi. Ils t’ont donné la responsabilité d’une personne. Une seule !! Et si t’aurais pris tes responsabilités au sérieux je serai en train de vivre ma vie avec ma femme et ma fille à Dublin.

« Je sais faire la différence entre du sucre et de la cocaïne Mark, je n’ai plus trois ans. »

Son frère semblait avoir une haine profonde pour la drogue alors que quelques années passées, il avait été lui-même victime de ce produit illicite. C’était le problème de Thomas maintenant et Mark semblait avoir une très grande rancune vis-à-vis le produit que son frère consommait. C’était la bataille de Thomas, pas celle de Mark et si le jeune homme n’avait pas envie de s’en sortir, les discours de son frère aîné n’allaient rien changer du tout ça je peux pour le garantir. En effet la situation ne risquait pas de s’améliorer entre Mark et lui car Thomas en avait plus qu’assez de cette vie en fait. Il devait toujours penser aux problèmes que les français et les anglais faisaient. Pourquoi devaient-ils se mêler aux problèmes des autres? Et en plus de ça, il devait se tenir avec les fondateurs et dans une vie, on n’aime pas tout le monde surtout dans ce qui est le cas de Thomas qui n’aime pas grand monde en fait. Il a quelques amis en dehors des fondateurs et quelques hostilités dans les fondateurs également… en plus de sa belle Abygail.

« Je sais que tu n’es pas papa j’avais compris… Mais on a parfois des traits ressemblants à ceux qui nous ont éduqués et puis je ne saute pas du tout, de quoi tu parles! »

Apparemment Thomas avait manqué un bout de conversation car physiquement, non il ne sautait pas, mais on pouvait dire que psychologiquement oui il sautait aux conclusions assez rapidement quand il était question d’Aby. C’était son ange, sa perle, sa raison de vivre et de tenir bon dans cet enfer… Il ne tenait pas à ce qu’on connaisse sa faiblesse et encore moins qu’on s’en prenne à elle quoiqu’il savait que son frère ne ferait jamais ça. Seulement il détestait parler de ce genre de choses. Il était près à tout pour Aby même s’il ne le démontrait pas souvent. Un peu comme sa sœur quoique la relation qu’il entretenait avec sa sœur et celle qu’il aimerait avoir avec Aby, était fort différente. Quand son frère l’obligea à faire face, Taylor se retourna rapidement.

« Comment je fais? Facile, je suis un garçon de la famille des Leblanc. On a tous tendance à être de vrais cons. »

Fronçant les sourcils de colère, il grimaça quand son frère le prit par le col et il lui cracha au visage. Son frère était donc en train de dire que c’était de sa faute s’il était revenu? Ouais mon œil. Mark n’était pas obligé de le faire… Lena et lui auraient très bien pu s’occuper d’eux tous seuls! Ils ne prenaient pas beaucoup de place… Et puis comme si c’était lui qui avait décidé que ses parents meurt.

« Comme si c’était de ma faute si les parents étaient mort espèce de con. »

Comme son frère le tenait toujours par le collet, Thomas paniqua. La drogue lui donnait toujours encore plus les chocottes dans les moments du genre. Il commença alors à donner des coups de mains sur les épaules de Mark pour essayer de le pousser, pour qu’il le lâche, de plus en plus fort.

« LÂCHE MOI! DÉGAGE MERDE! »

« Je sais faire la différence entre du sucre et de la cocaïne Mark, je n’ai plus trois ans. »

-Ah !, dit-il en feignant d’être surpris. Bizarrement, j’étais plus certain que t’avais dépassé les trois ans de capacités mentales.

Si son frère aurait été au courant de tous les problèmes qu’il avait avant de se poussé à Dublin, il comprendrait pourquoi il détestait autant la simple vue d’une aiguille maintenant, mais comme personne autre que son père connaissait cette partie du problème qui l’avait poussé à partir il ne s’attendait pas à voir son frère comprendre ce qui avait provoqué un changement radical quelques années auparavant.

« Je sais que tu n’es pas papa j’avais compris… Mais on a parfois des traits ressemblants à ceux qui nous ont éduqués et puis je ne saute pas du tout, de quoi tu parles! »

La dernière partie de la réplique de Thomas provoqua un nouveau fou rire de la part de Mark qui oublia complètement la provocation concernant leur père. En temps normal il aurait sauté à la gorge de son frère pour avoir insinué que lui et leur père avaient la moindre chose en commun. Ce qui d’après l’ainé était complètement faux. Même devant le fait prouvé que leur manque de patience et leur tendance à la bagarre leur venaient de leur paternel. Jamais Mark n’avouerait que son père et lui avait quelque chose en commun, mais l’état dans lequel Thomas se trouvait, c'est-à-dire en plein délire avait détourné son attention une seconde.

-Je parlais des conclusions. Tu sautes rapidement aux conclusions, idiot !!

« Comment je fais? Facile, je suis un garçon de la famille des Leblanc. On a tous tendance à être de vrais cons. »

-Ah !! Là j’avoue que t’as raison. Je ne peux pas le nier, mais contrairement à toi je sais m’arranger pour ne pas faire la même gaffe deux fois.

Oui, oui… C’était un trait de caractères des Leblanc. Il ne pouvait dire autrement et probablement que Jillian et Jenny seraient d’accord avec cette affirmation. Jenny serait probablement la première à approuver. Encore plus maintenant qu’il l’avait abandonné une deuxième fois. Il essayait encore de se convaincre qu’il avait fait ce qu’elle lui demandait, mais la culpabilité revenait au gallot à chaque fois.

« Comme si c’était de ma faute si les parents étaient mort espèce de con. »

- Pas de ta faute, mais si j’aurais pu te faire confiance pour prendre soin de Lena je n’aurais pas à élever ma petite fille dans une ville qui ressemble à un champ de bataille, dit-il à quelques centimètres à peine du visage son frère.

Son ton était calme, mais dans ses yeux on pouvait voir la rancœur et la colère qui grondaient en lui, mais voyant que Thomas aussi était sur le point de sauter une coche il le relâcha. Il était le plus apte des deux à rester calme.